Le ministre de l'agriculture, de la pêche et de l'alimentation souligne qu'entre 2022 et 2027, le secteur agricole bénéficiera de l'investissement public le plus important en matière d'irrigation, puisqu'il triplera la moyenne annuelle réalisée au cours des deux dernières décennies, depuis 2000.
En collaboration avec les communautés d'irrigants, l'Espagne lancera un plan d'investissement ambitieux pour transformer l'agriculture : la rendre plus durable, plus compétitive et plus tournée vers l'avenir afin d'attirer les jeunes.
Le ministre de l'Agriculture, de la Pêche et de l'Alimentation, Luis Planas, a déclaré aujourd'hui que le gouvernement s'engageait en faveur de l'irrigation durable, qui est la clé de l'avenir du secteur agroalimentaire et de la promotion du nécessaire renouvellement des générations. Il a souligné qu'entre 2022 et 2027, l'investissement public le plus important sera réalisé dans la modernisation des systèmes d'irrigation, avec un total de 2 137 millions d'euros, un chiffre qui triple la moyenne annuelle investie au cours des deux premières décennies de ce siècle.
Si l'investissement annuel moyen entre 2000 et 2021 a été de 133 millions d'euros, il atteindra 425 millions d'euros entre 2022 et 2027, a-t-il précisé. M. Planas a également reconnu le travail et l'effort des communautés d'irrigation pour saisir l'"opportunité" offerte par l'injection de fonds publics et privés pour entreprendre la modernisation des systèmes d'irrigation afin de les rendre de plus en plus durables, rentables et compétitifs.
Aujourd'hui, le ministre a clôturé le 15e Congrès national des communautés d'irrigation qui s'est tenu ces jours-ci à León, organisé par la Fédération nationale des communautés d'irrigation d'Espagne (Fenacore) et l'Union centrale du barrage de Barrios de Luna, qui "a réuni la grande famille de l'irrigation espagnole".
Planas a souligné que ces fonds sont destinés à générer la transformation nécessaire du modèle de production agricole, avec l'application de nouvelles technologies, la numérisation et l'innovation pour parvenir à une meilleure gestion des ressources en eau, qui deviennent de plus en plus rares, mais aussi pour attirer les jeunes vers une production durable, rentable et tournée vers l'avenir dans un marché de plus en plus compétitif.
Le ministre a souligné qu'il est nécessaire de parvenir à une durabilité compétitive afin de répondre aux défis du XXIe siècle, "de produire plus avec moins de ressources et de garantir la continuité d'une production stable, rentable et compétitive".
Il a assuré que "la cohérence entre la politique agricole et la politique hydrologique est totale", et a réitéré que le gouvernement est engagé dans l'irrigation durable parce qu'elle multiplie par six la productivité agricole, augmente jusqu'à quatre fois le revenu des agriculteurs et génère trois fois plus d'emplois.
Nous sommes face à une "opportunité unique", a-t-il insisté, pour entreprendre l'adaptation nécessaire de la production agricole au changement climatique. Les fonds du Plan de redressement, de transformation et de résilience, les fonds du Projet stratégique de redressement et de transformation de l'économie (PERTE), les contributions par le biais des plans avec la Société nationale d'infrastructure agricole (SEIASA), ainsi que les contributions de l'État généreront cet investissement public-privé sans précédent de 2 137 millions d'euros sur une période de six ans.
En Castille et Léon, a précisé le ministre, la somme de ces postes s'élèvera à 298,8 millions d'euros. Cette communauté autonome est donc le principal bénéficiaire des investissements dans la modernisation des systèmes d'irrigation jusqu'en 2027, avec un total de 19 actions sur les 130 prévues pour l'ensemble de l'Espagne.